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Citation de LaChroniquedesPassions


Val s’essuya le visage et fit un pas en arrière.
Steele cachait ses larmes derrière ses mains. Il essaya de ne pas la regarder. Il ne tenait pas à assister à ce spectacle, tout autant qu’elle ne voulait pas qu’il l’observe en cet instant. Elle était fière, hautaine. Ce n’était pas le genre de femme à utiliser les larmes comme une arme. Dieu sait qu’elle avait quantité d’autres armes dans son arsenal.
Ce final avait dépassé ses espoirs les plus fous, mais il se sentait brisé. Il avait obtenu ce qu’il voulait pour préserver la vie d’Imre quelques jours de plus, mais il n’en retirait aucun sentiment de triomphe, pas même du soulagement. Il n’éprouvait que cette épouvantable impression de s’enfoncer toujours plus profondément dans un gouffre sans fond.
Il était ébranlé de s’être abandonné ainsi à cette étreinte. Il avait oublié Novak, Imre. Il avait oublié la caméra cachée dans la cafetière. Il n’avait plus pensé qu’à assouvir le désir qu’elle avait fait naître dans son corps.
Il aurait pu lui faire l’amour de nouveau, immédiatement. Avec plaisir. Il aurait pu y passer la nuit.
Il retira le préservatif et reboutonna son pantalon du mieux qu’il put malgré son érection. Les sanglots silencieux de Tamara le rendaient fou.
— Arrêtez, dit-il durement en italien. Arrêtez de pleurer, pour l’amour de Dieu ! Je ne supporte pas de vous voir ainsi.
— Vaffanculo ! répliqua-t-elle. Je ne peux pas le contrôler. C’est votre faute si je suis dans cet état, alors prenez sur vous, abruti !


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