-Et toi ? dit-il après un moment de silence. Ces êtres te sont chers, Sophie. Si nous t'effaçons, tu ne leur manqueras pas, ils ne sauront même pas que tu existes. Cette douleur ne sera-t-elle pas trop dure à supporter ?
Une unique larme glissa le long de sa joue.
-Si. Mais je serai la seule à le ressentir. Je crois que pour eux...
Elle serra les poings et la mâchoire.
-Pour eux, c'est la meilleure solution.
Plusieurs secondes s'écoulèrent avant qu'Alden ne se retourne vers elle, l'air peiné.
-Si tel est ton souhait, nous nous y plierons.
-Merci, murmura-t-elle.