Quand nous nous arrêtâmes, tout était tranquille. Les sons semblaient figés dans l'atmosphère glacée qui précède une grande neige. On n'entendait que le clapotis des vagues contre la coque - ce bruit donnait l'impression de ne pas être perçu par l'ouïe, mais par l'imaginaire. Après le repas du soir, les mariniers s'installèrent dans la cabine autour du poêle pour se réchauffer et sécher leur linge.