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Citation de Rubis777


Ils restèrent longtemps assis en haut du coteau, à regarder le paysage. Le forêt printanière ondulait au gré des collines; les sapins aspiraient le soleil, et les aiguilles si souvent imprégnées par la neige de l'hiver, avaient un reflet jaune et fané. L'air était si pur que chaque arbre feuillu dans les vallons éloignés se dessinait en silhouette d'un gris argenté, et si calme que chaque fois que le vent agitait les sapins, on l'entendait passer avec un bourdonnement de cloches d'un vallon à l'autre. Au loin, sur le flanc des coteaux, le drapeau rouge et bleu se déploya sur une butte, et, à la surface de l'eau azurée qui s'étendait en bas, coururent de longs frissons moirés couleur d'acier. Et, à mesure que les nuages légers à reflets humides se déplaçaient sur le clair ciel d'été, de grandes ombres couvraient tantôt un coteau, tantôt un autre. (p134)
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