Il parlait [.......] de ces mafieux qui "éteignaient" des vies humaines avec la même désinvolture qu'une cigarette ou le moteur d'une voiture. J'ai éteint Untel, disaient-ils : je l'ai tué. Et ils avaient l'audace de justifier leur comportement en prétendant protéger les citoyens, l’État n'en étant pas capable. Ils se vantaient d'être des "hommes d'honneur".
Autant dire qu'ils se prenaient pour l’État.
Un État assassin.
Mais la réalité est tout autre : les mafieux étaient les ennemis de l’État.