Cet homme parlait très fort, Bach en était assourdi. Il parlait trop, lui aussi pour savoir lire la musique. Cela demande un retour en soi, un examen. On lit la musique comme on entre au couvent. On lit la musique pour entendre une autre voix que la sienne, plus profonde, plus sérieuse. Pour lire la musique, il faut être disponible à cette voix des profondeurs, à cet appel du silence, rugissant.
On lit la musique pour entendre qu'on se tait.
Bach se tut quelques heures en sa chambre de hasard.