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Citation de levri


— En arrière !
Macro se retourna et fit franchir la porte aux légionnaires les plus proches. Les Romains encore à l’extérieur se replièrent en hâte, présentant leurs boucliers à l’ennemi. Les derniers à rentrer saisirent les bords des lourds battants en bois avec des gestes frénétiques pour les pousser. Dehors, un hurlement de rage s’éleva des gorges des Germains qui, comprenant le but de la manœuvre, se précipitaient pour un nouvel assaut, indifférents à la pluie de pierres s’abattant sur eux depuis les murs. À leur tête s’élançait un grand guerrier, ivre de colère et de haine. Alors que la porte se refermait devant lui, il tenta de frapper le légionnaire le plus proche avec sa lance.
— Même pas en rêve !
D’un coup de glaive, Macro lui fit baisser son arme. Perdant l’équilibre, le Germain trébucha dans l’espace qui se réduisait à vue d’œil ; Macro lui donna un coup de tête, lui écrasant le nez avec un craquement écœurant. Alors que le Germain hurlait de douleur, Macro le repoussa d’un coup de pied.
— Dégage, espèce de cul-terreux !
Dans un grincement sourd, les portes se refermèrent ; avant même d’en avoir reçu l’ordre, Cato et ses hommes soulevèrent la traverse qu’ils glissèrent dans les cales. Immédiatement, elle ploya sous la pression des Germains. Macro la regarda un moment pour s’assurer qu’elle tiendrait, puis, postant un garde au pied des portes, il fit monter le reste de la centurie sur le mur.
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