Sa tête n’était plus qu’un ouragan, une tempête noire détruisant tout sur son passage, un ciel chargé de lourds nuages qui ne laissait plus filtrer aucune lueur. Peu à peu il dérivait, s’éloignant de tout ce qui le constituait autrefois, disparaissant, s’effaçant peu à peu pour devenir un être transparent, n’être plus qu’une présence, une douleur que l’on aperçoit du coin de l’oeil, vers qui l’on voudrait tendre la main, mais qui est tellement enfermée dans ses murailles de solitude que tout contact nous semble impossible.