Citation de michfred
Chaque fois, c'etait pareil. La sensation de nouveauté, suivie de celle d'étrangeté, se répétait à chaque geste, à chaque apprentissage au cours de ces jours-ci.
Sentiment de désordre, aussi, comme quand tu te trouves seul dans ta chambre après la visite de quelqu'un qui a touché tous tes objets, déplacé tes livres, écouté tes disques, s'est assis sur ton lit, a regardé dehors par ta fenêtre. Dans la pièce, il reste l'odeur de corps étrangers, l'air lourd de respirations mêlées, les traces d'autres mains. Les corps dont différents des chambres, ils ne gardent presque jamais les traces du passage de quelqu'un, pourtant c'est pareil, même sans bleus, sans blessures, il reste l'odeur de l'autre, les sueurs mélangées, les marques des baisers, le sexe gonflé. Et même quand il ne reste rien de visible, de toute façon il y a du désordre. À l'intérieur.
Sentiment de désordre, aussi, comme quand tu te trouves seul dans ta chambre après la visite de quelqu'un qui a touché tous tes objets, déplacé tes livres, écouté tes disques, s'est assis sur ton lit, a regardé dehors par ta fenêtre. Dans la pièce, il reste l'odeur de corps étrangers, l'air lourd de respirations mêlées, les traces d'autres mains. Les corps dont différents des chambres, ils ne gardent presque jamais les traces du passage de quelqu'un, pourtant c'est pareil, même sans bleus, sans blessures, il reste l'odeur de l'autre, les sueurs mélangées, les marques des baisers, le sexe gonflé. Et même quand il ne reste rien de visible, de toute façon il y a du désordre. À l'intérieur.
