Il était trop nerveux et trop impulsif pour supporter longtemps cette existence de prisonnier volontaire. Chaque jour, elle craignait une imprudence. Déjà, elle avait eu toutes les peines du monde à empêcher le reclus de descendre furtivement les escaliers, la nuit, pour se promener au jardin. Un jour ou l’autre, exaspéré, sans réfléchir, il se sauverait.
Il valait peut-être mieux, après tout, l’aider à s’enfuir, en entourant son départ de toutes les garanties possibles.