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Citation de rkhettaoui


Après des mois de chagrin farouche, le veuf s’était avisé que, lui non plus, n’était pas éternel et qu’il était peut-être temps de vivre enfin selon ses goûts. Sa fortune était assez coquette pour lui permettre de finir ses jours dans l’opulence et de doter comme il convenait sa nièce Colette. Ils l’avaient adoptée, sa femme et lui, après l’accident qui lui avait enlevé ses parents. Ceux-ci étaient tombés avec leur voiture dans un ravin, un jour de verglas.
Alors, avait commencé pour la jeune fille une vie assez décousue, puisqu’elle était soumise aux enthousiasmes et aux déceptions du vieil homme. Il s’éprenait d’un pays, sur la foi d’une lecture, d’un film ; il se montait la tête et décidait de s’y établir. Puis, très vite, il déchantait… Il y suffisait de peu. Il accourait vers les choses et les gens avec un cœur ouvert et des yeux pleins d’illusions. Aussi, la moindre contrariété, qu’elle vînt des humains, du ciel ou de la terre, le blessait comme un affront personnel, une manière de trahison.
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