Les autres tous ceux qui ne viennent pas de là d’où je viens, tous ceux qui ignorent tout de cette absorption omniprésente de la nourriture peuvent manger librement, apprécier « le goût sans goût » des couscous des traiteurs.
Pas moi !
Pourtant je joue le jeu…Je suis une femme prisonnière des gratins de couscous cuits au micro-onde, surnageant dans un bouillon de légumes anémiés par la grisaille parisienne. Et je me « shoote » à la harissa made in Monoprix.