affamée, je pille les mots de ces femmes refuges, je lis les mères qui dévastent, les filles qui désertent, je lis les filles qui détestent, les mères qui rejettent, je lis les mères vivantes (oui, il en existe), les filles aimantes (oui, il en existe), je ne sais plus où me situer, prêtez-moi une carte une étoile polaire un mélèze qui pique le ciel pour éclaire l'orage.