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Citation de Bibalice


Une douleur vive réveille Walter. Elle ne dure pas. Mais elle le laisse hémiplégique. Cloué dans un fauteuil, Walter continue, chaque jour, de prendre des nouvelles d’Alice. Son fils lui dit qu’elle va bien, que l’on s’occupe bien d’elle à l’hôpital. Il ne saura pas qu’Alice est morte. Elle n’est pas morte, d’ailleurs. Elle est là. Il lui parle. Dans leur patois. Parfois Alice disparaît et Walter se retrouve enfant, en Allemagne. Il regarde la maison de son père. Il parcourt les champs du regard. Il revoit les vaches. Sa mère a les cheveux noirs. Elle vient l’embrasser le soir en cachette du père. Ses baisers sont tendres. Elle l’aime. Elle lui prépare un bon lait chaud quand il est malade. Il ne se souvient plus quelle est sa langue, ni quel est son pays. L’Allemagne. Alice. Il voudrait tellement partir, rejoindre Alice.
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