Viennent les entretiens en tête à tête. Le recruteur est petit, sec, nerveux, le portable accroché à la ceinture. Je sens que je vais souffrir. Quand je vois la mine déconfite des autres candidats après leur entretien, mon impression se confirme. Mon tour approche, je me sens comme un cochon qu'on emmène à l'abattoir.