Parfois, il [Tolstoï] tombait dans la mélancolie et pensait souvent à la mort. Il écrivait notamment à la comtesse Alexandra Andreïevna Tolstoï: « La pensée de la mort m'absorbe totalement...»
Ce rapport à la mort m'a toujours frappée, plus tard aussi, pendant toute notre vie commune. Il notait souvent ses réflexions sur la mort dans ses petits carnets.[...]
La pensée de la mort ne le quittait jamais. Aujourd'hui encore, elle le tourmente, l'occupe, l'inquiète, parfois l'effraie ou le rend humble, mais elle le tient fermement et ne lui laisse pas de répit.