- Parfois les choses doivent empirer avant de pouvoir changer.
- Mais pourquoi ?
(...)
- La douleur pousse au progrès. Quand j'étais encore jeune garçon, mon village a connu la sécheresse pendant trois ans. Tout le monde manquait de nourriture. Je me souviens d'avoir vu dans la rue un chien si affamé qu'il a mordu sa propre patte. Il n'a abandonné que lorsqu'il s'est mis à saigner. Parfois, nous sommes si aveuglés par nos propres besoins que nous nous blessons nous-mêmes. Il arrive toujours un moment où il faut lâcher prise.