PETITE MER…
Extrait 2
Un marin léger sifflait souvent les nuages.
Une mer d’huile comme on dit.
J’y faisais mon lit.
Tout ça, c’était le bonheur de la mer sans ma mère…
La mer n’aurait pas de fin, puisque les vagues sans
cesse recommencent, me disais-je.
Aujourd’hui, il me reste le souvenir.
Le reste du soleil.
Le reste des vagues.
J’enroule mon corps dans ses draps de sable et tout
est pareil à mes premières années.
Je tutoie la mer.
Je regarde ses bleus.
Je grandis encore dans son ombre.