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Citation de Cielvariable


J’ignore si c’est l’odeur du café ou les bruits qui m’ont réveillé,
mais c’était samedi et je n’avais pas l’intention de me lever
si tôt. J’ai tâté l’autre côté du lit, Sandrine n’y était pas. Puis,
sentant une présence dans la chambre, j’ai tourné la tête pour
constater que Laurie était là, à me regarder le derrière comme
s’il était à vendre. J’ai grogné, cherchant à tâtons les couvertures
sans rien trouver, le soleil dans les yeux, essayant de comprendre
ce qu’elle faisait là. Puis Francis est venu la rejoindre,
suivi de Manu, qui s’est empressé de sortir un appareil photo
de son sac en bandoulière pour immortaliser le moment. Mes
fesses, en gros plan. J’ai lancé les deux oreillers sans faire de
victimes.
Je me suis retrouvé je ne sais trop comment dans le garage.
À moitié habillé, une grande tasse de café à la main et ma
guitare au cou. Trente secondes pour me rendre au local de
répétition, alors qu’avant j’en avais pour une heure à voyager
dans la chaleur étouffante du métro, un étui de guitare dans
chaque main, pressé de questions par des néophytes curieux
à l’haleine pas toujours fraîche. Et, enfin, je pouvais boire du
vrai café. Rien à voir avec celui de la distributrice à l’entrée
de notre ancien local, un arrache-tripes amer dans lequel une
étrange poudre blanche tenait lieu de crème.
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