...La haine se lit parfois dans un regard, le visage peut demeurer impassible, la bouche frémir et les lèvres se pincer légèrement, mais rien de tout cela ne suffit à expliquer le coup au ventre, les poils qui se dressent sur l’échine et la salive qui vient à manquer quand les cils se relèvent et qu’ils laissent ouvert devant vous, la violence primitive de l’animal blessé qui n’a plus rien à perdre.