La seule chose qui compte désormais, pour Erik, c’est l’instant pétrifié. L’immobilité de la forme. La clarté d’un espace en apesanteur. Une musique qui s'écoule, d’accord, mais émouvante et distante. Un rythme si lent qu’on pourrait craindre qu’il s’arrête, un, rien, un souffle, un rien. Du bout de la pensée, il tâtonne, il cherche les notes immobiles. Alors qu’autour de lui, quelque chose de nouveau commence : un changement de rythme, un changement perpétuel.