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Citation de kleopatre


Elle arriva à l’étage, elle était de plus en plus mal. Elle ne remarqua pas le plateau à la sortie de l’ascenseur, posé sur une table. Elle passa sans le voir. Pas de secrétaire au bureau. Devant elle, une énorme porte aux vitres fumées, tout était vitré à cet étage, c’était très beau : mieux que le bureau dans lequel elle travaillait. Elle frappa à la porte, une voix ferme lui dit d’entrer. C’est lorsqu’elle poussa la porte, qu’elle remarqua qu’elle avait ses chaussures « confort ». Elle fit son apparition, devant lui : cet homme qu’on lui avait présenté comme un Apollon. Il était assis derrière son bureau et attendait comme un roi, son café. Il la dévisagea, elle fit de même et le reconnu : c’était l’homme du premier jour : la cravate framboise comme elle l’avait surnommé. Il lui dit :
- Entrez, Mademoiselle Bonse.
Elle entra très mal à l’aise dans ses chaussures non réglementaires et avec son gobelet de café. Il lui fit signe de s’approcher du bureau. Il se leva pour venir vers elle, elle posa le café devant lui. Il était grand, et c’était vrai qu’il était beau et impressionnant. Il vint à côté d’elle :
- On ne vous a pas expliqué ?
- Expliqué quoi, monsieur ?
- Ce n’est pas ce café là que je prends, ce n’est pas du vrai. Le mien est à la sortie de l’ascenseur, vous ne l’avez pas vu ?
- Oh ! Non, je suis désolée…
Tout à coup, son mauvais caractère reprit le dessus, Michel lui avait toujours appris à être fier. Accepter d’être sous la coupe d’un homme, même son patron : ce n’était pas elle. Elle se permit alors d’ajouter sur un ton correct :
- Excusez-moi, je ne suis pas payée pour amener le café. Et celui-ci, est très bon, nous en buvons tous les jours, monsieur ! Vous l’avez goûté ? Après tout, vous le fournissez à vos employés.
Il sourit, jamais on ne lui avait parlé comme ça :
- Vous avez raison, Mademoiselle, mais je suis le patron, quand même, j’ai le droit de boire ce que je veux, non ?

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