Merci à Babelio et aux éditions Mauconduit de m'avoir permis une telle découverte.
Cette lettre, cette ode à sa maman, m'a tellement touchée qu'elle m'en a fait mal et que j'ai dû la lire petit à petit.
J'avais rarement lu une plume pareille: nette, acérée mais tout en douceur, pleine d'amour et tellement poétique !
Ça m'a vraiment ébranlée.
Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de récit et je suis bien trop sensible pour le supporter, donc je ne relirais pas celui-ci, mais quelle expérience !
Je n'aime pas la poésie et pourtant j'ai eu l'impression de ne lire que ça dans ce roman.
Adieu, pardon, passion, manque, besoin, regret...tout (et plus que ça ) est exprimé dans ce roman.
Impressionnant et bouleversant !
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Voilà un premier récit qui ne peut laisser insensible tant il emporte le lecteur au travers de 130 pages parfaitement maîtrisées.
L'auteur "enjambe le monde" à 25 ans. Il quitte le Gabon, sa mère, ses frères et soeurs pour entreprendre des études de philosophie en France.
La rupture est brutale mais cet écrit est davantage une ode à sa mère qu'un récit d'exil.
Le jeune auteur y trace un portrait émouvant de cette mère qui l'a incité à "enjamber le monde". Elle veut qu'il parte, qu'il apprenne, qu'il découvre. Et c'est dans une langue douce et pleine de tendresse, nourrie par les grands écrivains qu'il admire, que Stève Wilifrid Mounguengui lui rend un vibrant hommage.
Il nous transmet également son amour de la littérature, de la poésie, des écrivains, son respect pour la langue française, le rôle capital joué par les mots dans son parcours.
Une sensible découverte grâce à Babelio et aux Éditions du Mauconduit.
Un jeune talent à suivre si l'on aime la belle écriture.
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Merci à Babelio et aux éditions Mauconduit pour cette découverte. Ce court récit est surtout celui d'un deuil impossible, celui d'un homme qui a perdu sa mère. L'auteur parvient à transmettre les sentiments de solitude, de tristesse et de nostalgie qui ne le quittent pas. Les regrets, les souvenirs tendres et joyeux se succèdent. Mais c'est surtout cet amour pour sa mère que l'auteur cherche à nous raconter. Si j'ai bien compris ce lien si fort qui le liait à sa mère, j'ai moins bien perçu ce qui faisait la singularité de leur relation. Les souvenirs de sa mère semblent parfois des moments vécus de façon lointaine, on ne sent pas cette fusion qui justifie la force que constitue cet hommage. Ce livre m'a donné l'impression d'un besoin impérieux de l'auteur d'exprimer la douleur du deuil, quand ne restent que les souvenirs, pour apaiser ce vide abyssal. C'est beau et bien écrit.
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