Stuart Hample

Pour qui ne connaîtrait pas Woody Allen, il faut savoir que c'est un grand angoissé et qu'il est obsédé par les femmes.

Cette bande dessinée le met en scène et cela n'est pas forcément à son avantage, il y apparaît comme un homme névrosé, qui se pose mille et une questions sur le sens de la vie, sur sa capacité à séduire les femmes et surtout à les faire fuir, et sur tout un tas d'autres sujets qui restent bien souvent sans réponses.

Les dessins sont vraiment plaisants et les petites scénettes sont franchement drôles pour la plupart, même si au bout de 80 pages, certaines sont un peu des redites.

On retrouve bien l'esprit de ce petit bonhomme qui parle sans arrêt, s'interroge sur tout et rien et n'est jamais mais alors vraiment jamais sûr de lui.

Hasards d’un vide-grenier, après Hitchcock c’est Woody Allen que je retrouve dans les pages d’un comics.



Cet album intitulé Angoisse et Légèreté : Woody Allen en comics compile des strips de Stuart Hample publiés dans les journaux entre 1976 et 1984.



Niveau dessin, si le trait est simple, on retrouve d’emblée le côté lunaire du réalisateur-comédien. Niveau texte, les thèmes de prédilection du réalisateur sont bien là, la famille avec ses parents pour l’angoisse, les femmes et sa vie sentimentale pour la légèreté.



"- Comment est le livre ?

- Minable ! Sans intérêt ! À Mourir !

- Dans ce cas, que diriez-vous de déjeuner avec moi ?

- Vous plaisantez ? Le livre n'est pas si nul que ça !"



Personnellement, j’ai préféré les vignettes où ses parents sont présents. Ils sont tellement infects avec lui qu’on comprend sans peine ses névroses. À vrai dire, n’importe lequel d’entre nous finirait également en analyse avec des parents pareils… Mais qu’est-ce que c’est drôle !



"- Tu étais un enfant très secret...

- Toujours enfermé dans ta chambre, tu ne parlais jamais...

- Et pourtant, curieusement, tu parvenais à être agaçant."




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"Dieu reste muet. Si nous pouvions convaincre l'humanité d'en faire autant" raille Woody Allen, héros du premier tome (Angoisse et légèreté) d'une série de comics intitulée Inside Woody Allen.

Dieu est peut-être silencieux, mais les bulles pétillantes, ironiques, caustiques ou cyniques du célèbre cinéaste,acteur et auteur américain (à l'humour juif new-yorkais entre lucidité et auto-dérision) fusent de toutes parts. Stuart Hample (publicitaire et auteur de bandes dessinées aujourd'hui décédé), l'illustrateur, raconte, en préface (avec photos,croquis et extraits de carnets de notes de Woody Allen), leur rencontre et les "compilations des meilleurs trips" parus dans des journaux pour réaliser cette bande dessinée.

Le personnage (triste, aux lunettes rondes sous un grand fond pensif, névrosé,intellectuel, mal dans sa peau, angoissé, pessimiste, maladroit,concupiscent, rejeté par les femmes mais attachant, en quête d'idéal féminin :une beauté "loin d'être bête") est calqué sur le vrai Woody.

"DRING DRING Le voilà!"

Papillonnent autour de lui un neveu falot (qui pense météo lorsque son oncle aborde des notions de temps toutes philosophiques), des femmes fantasmées mais rejetantes (ex: "je m'ennuie à mourir"..avec toi), une psy froide (ex:"toute séance manquée est due" même en cas de suicide!!!) et des parents humiliants!

C'est ça le monde d'un introverti (décrit également dans une autre BD Le monde de Woody Allen illustrée elle aussi par Stuart Hample) entre angoisse et légèreté! Alors on rit, on sourit, puis on rit moins car c'est l' univers cruel empreint de solitude d'un surdoué qui se sentait déjà différent des autres enfants et qui comble d'un humour incisif ses lacunes affectives. Mais qu'importe la névrose, inconditionnels du génial Woody, cette BD est pour vous!

De 1976 à 1984, Stuart Hample a dessiné des mini-strips consacrés à Woody Allen, guidé par l'auteur-comique-réalisateur lui-même qui n'hésite pas à l'encourager sur telle ou telle idée, bon mot ou caractère de Woody. Cela correspond au moment où la carrière du trublion commence d'ailleurs à prendre un virage plus sérieux, délaissant la comédie purement absurde (Guerre et amour en 1975) au profit de films plus personnels et sérieux, tragicomédies de la vie telle qu'Allen Stewart Konigsberg (son vrai nom) la conçoit (Annie Hall, premier grand film en 1977, même si j'aime beaucoup la période comique qui précéda).



On pourrait donc penser que ces mini-strips parus quotidiennement fournirent une sorte de compensation aux fans qui pouvaient ne pas forcément apprécier son virage cinématographique mais je pense pour ma part qu'il s'agissait d'un bon complément bonus pour apprécier à nouveau encore la facette absurde de Woody. Je ne dirais pas que tout est forcément bon dans ce recueil publié chez nous aux éditions Fetjaine mais il y a quand même des gags qui font évidemment mouche (je me suis fait plaisir à vous en scanner quelques uns sur le blog, suivez le lien plus bas et cliquez pour voir en plus grand).



Bref, les fans apprécieront forcément, les autres on ne sait pas, qui sait ?
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..

C'est drôle, léger, et névrosé.



Un album aux graphismes sublimes, et aux répliques drôlissimes. Que vous connaissiez ou non Woody Allen, peu importe, cet album saura vous convaincre.



Bonne lecture à tous.

Children's letters to god..so a cute book.



And if you could ask something to god?

Children ask him all the questions they have.

It's such a funny to read this book.

For example: " I read your book and i like it. Where do you get your ideas?". This book is really cute and we'll make you smile.



When we're adult it's such difficult to ask innocent questions. But after this book i'll try to have questions for god.

EXTRAIT "Mais oui, ça fonctionne. l’intelligence de Woody Allen, son non-sens, son humour juif, tout est là. On retrouve le personnage dont on aime lire les citations de ci de là. Romantique avare, amoureux rejeté, fils non-désiré, les situations sont à la fois glaçantes et drôles. C’est toute l’essence du comédien qui est capté par Stuart Hample qui réalise un portrait qui sonne tout à fait juste. On réfléchit, on rit, on grince des dents. Que demander de plus à un tel ouvrage?"
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