[...]de très jeunes filles, elles, disparaîtraient – on en retrouverait parfois, cousettes et lingères, au fond d’une cour ou dans un recoin d’escalier, exsangues, le visage figé dans une expression de terreur indicible. La plupart, orphelines ou abandonnées. Des malheureuses, que nul ne réclame. Des enfants aussi, des petits cadavres non pas gonflés mais vidés de tout leur sang, au fil de la Seine, qu’on repêche du côté de Suresnes.