elle s’avance dans le soir
comme une aurore égarée
avec les courbes des montagnes
sous les bras
et la blessure du soleil fixe
à l’autre bout de l’eau
elle s’avance dans le soir
des dessins irréversibles intolérables
nous allons un autre fois gravir
le rocher de ceux qui n’ont rien
que l’espérance de l’amour