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Citation de Cielvariable


« Regarde, Abrial, le beau dessin que j’ai trouvé. » Marélie tendait à Abrial venu la chercher après l’école, une feuille très colorée. « Il est spécial, regarde », insista-t-elle sur un ton plus colérique en voyant qu’elle n’avait pas son attention, lorsque, enfin, il posa ses yeux sur le papier.

Abrial s’arrêta aussitôt de marcher, saisissant la feuille que lui tendait la fillette, pour la regarder plus attentivement. Il ne comprenait pas ce qu’il voyait, mais le dessin était très particulier. Il représentait un monde imaginaire, qu’il ne connaissait pas. L’illustration se couvrait de grandes colonnes brunes surmontées de vert, de drôles d’animaux ressemblant à des raies, mais beaucoup plus petits, étaient suspendus au-dessus de fleurs qui, elles, ressemblaient à des anémones, mais tout de même très différentes. Le haut du dessin était bleu, pas aussi profond que celui de la mer, mais d’une autre teinte, plus pâle, plus douce, et le bas était vert, comme un tapis d’algues. Dans le haut du dessin, un drôle de visage sortait d’un gros coussin blanc et dodu, soufflant de ses grosses joues sur les anémones qui semblaient en mouvement.

— Où as-tu trouvé ce dessin, Marélie ?
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