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Citation de CORRALLY


-Vous êtes Madame Virginie Stalivoskaia ?

Très drôle ! Est-ce que j’avais l’air d’être une Madame ?

-Non, c’est ma mère, l’informai-je d’un ton peu amène. Pourrais-je connaitre l’objet de votre visite ?

Il devint blanc comme un linge et ses yeux lancèrent des éclairs.

-Votre mère ? répéta-t-il, ayant des difficultés à reprendre ses esprits.
-Oui, ma mère. Ecoutez, si elle vous doit de l’argent, si elle a promis de vous épouser ou je ne sais quoi, oubliez, dis-je un brin énervée. Nous n’avons que des dettes et réjouissez-vous, vous échapperez à la famille foldingue, composée d’une femme irresponsable et de quatre enfants plus déjantés les uns que les autres. Je me demande bien qui voudrait vivre dans ce barnum ? bougonnai-je dans ma barbe.

L’homme se redressa de toute sa hauteur et croisa les bras sur sa poitrine. Impressionnant. Pour la première fois de mon existence, la girafe que j’étais (1m78) fit place à une minuscule fourmi. Je reculai de quelques pas et me figeai sous son regard glacial.

-Mon frère, apparemment, m’asséna-t-il d’un ton acerbe.

LA CATASTROPHE. Le croque-mort se trouvait être le frère du nouveau mec de ma mère. Pauvre gars, il avait de quoi à paniquer. Découvrir que son frère de 25 ans était tombé amoureux d’une femme de 40 ans, mère de quatre enfants en aurait déstabilisé plus d’un.Tout à coup, je pris conscience de ce qu’il venait d’annoncer, « beau-papa » voulait s’installer dans ce cloaque. Alors là, pas question !
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