La bioéconomie de Nicholas Georgescu-Roegen se trouve au centre des questionnements qui mobilisent le courant protéiforme de la décroissance. Au-delà des différentes interprétations qui conduisent à revendiquer de manière plus ou moins exclusive la filiation bioéconomique, son influence se traduit par deux idées majeures : les limites biophysiques de la croissance et l’encastrement du modèle économique dans les limites de la biosphère.
Parallèlement, en tant que science pratique de l’économie planétaire la bioéconomie invite à poser un cadre étique aux activités économiques afin de garantir la survie de l’espèce humaine et les conditions de sa conservation.
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