Ensuite, il expliqua d’une manière alambiquée qu’il ne fallait pas voir de critique dans ses paroles mais que la moustache de Cumali s’apparentait à toutes les moustaches turques connues depuis des siècles c’est-à-dire qu’elle était fidèle à un idéal, et que Cumali était sans doute le premier dans l’histoire à « franchir la ligne d’arrivée », que nous devions donc lui être reconnaissants et le remercier ainsi que ceux qui lui avaient apporté leur aide, tandis que lui-même se devait de s’incliner et d’apporter tout le soutien nécessaire à cette moustache traditionnelle surgissant sous la forme la plus parfaite, dans cette charmante petite bourgade, ce petit coin de paradis de notre Anatolie.