Citation de Cielvariable
Je me revois, les bras ballants et les yeux pleins d’eau,le cœur battant à m’en faire mal.
— Ce n’est pas vrai ? Dis- moi que ce n’est pas vrai ?
— Brianne...J’entends encore sa voix chargée d’émotions.
De désespoir, presque. C’est à ce moment que j’ai compris que oui, c’était vrai, et que j’ai senti mon cœur se casser en deux. J’ai physiquement eu l’impression que quelqu’un venait de me scier la poitrine, me coupant le souffle... et l’envie de respirer. Pourtant, j’ai insisté :
— Tu ne peux pas me faire ça ! Qu’est-ce que je vais devenir sans toi ? Comment est- ce que je vais survivre toute seule ?
— Tu vas très bien survivre et moi aussi.
— Ah bon ? Tant mieux pour toi si tu peux t’en aller et continuer comme si de rien n’était ! Moi, je ne peux pas ! Parce que MOI, je tiens à toi !
J’ai ressenti une pointe de satisfaction en voyant la douleur dans ses yeux. Je voulais lui faire mal autant que moi j’avais mal. Sa voix tremblait un peu en mur-murant :
— Tu es méchante.
— Pas autant que toi.
— Comme si j’avais le choix ! Penses- tu que ça me fait plaisir de t’annoncer ça ?
— Tu n’as pas l’air trop en peine, en tout cas !
— C’est ce que tu crois ? Que ça ne me fait rien ? J’ai haussé les épaules sans répondre. Je n’avais plus de mots, plus de voix. Plus de vie.
— Si c’est comme ça...J’ai saisi son poignet, peut-être un peu trop fort, et retrouvé assez de voix pour supplier :
— Attends, ne pars pas. Tu as raison, je suis méchante. J’ai pris une grande respiration avant d’ajouter :
— Je sais que ce n’est pas ta faute.
— Je sais que tu sais.
— Mais ça fait mal quand même.
— Je sais ça aussi.Nous sommes tombées dans les bras l’une de l’autre,mêlant nos larmes et notre désespoir.
— Promets-moi que tu vas me texter tous les jours. Et que tu vas venir me visiter souvent.
— Promis. Je l’ai serrée contre moi de toutes mes forces. Je savais que malgré toutes les promesses, malgré ce lien que je croyais indestructible entre nous, ma meilleure amie commençait déjà à s’éloigner de moi.
— Ce n’est pas vrai ? Dis- moi que ce n’est pas vrai ?
— Brianne...J’entends encore sa voix chargée d’émotions.
De désespoir, presque. C’est à ce moment que j’ai compris que oui, c’était vrai, et que j’ai senti mon cœur se casser en deux. J’ai physiquement eu l’impression que quelqu’un venait de me scier la poitrine, me coupant le souffle... et l’envie de respirer. Pourtant, j’ai insisté :
— Tu ne peux pas me faire ça ! Qu’est-ce que je vais devenir sans toi ? Comment est- ce que je vais survivre toute seule ?
— Tu vas très bien survivre et moi aussi.
— Ah bon ? Tant mieux pour toi si tu peux t’en aller et continuer comme si de rien n’était ! Moi, je ne peux pas ! Parce que MOI, je tiens à toi !
J’ai ressenti une pointe de satisfaction en voyant la douleur dans ses yeux. Je voulais lui faire mal autant que moi j’avais mal. Sa voix tremblait un peu en mur-murant :
— Tu es méchante.
— Pas autant que toi.
— Comme si j’avais le choix ! Penses- tu que ça me fait plaisir de t’annoncer ça ?
— Tu n’as pas l’air trop en peine, en tout cas !
— C’est ce que tu crois ? Que ça ne me fait rien ? J’ai haussé les épaules sans répondre. Je n’avais plus de mots, plus de voix. Plus de vie.
— Si c’est comme ça...J’ai saisi son poignet, peut-être un peu trop fort, et retrouvé assez de voix pour supplier :
— Attends, ne pars pas. Tu as raison, je suis méchante. J’ai pris une grande respiration avant d’ajouter :
— Je sais que ce n’est pas ta faute.
— Je sais que tu sais.
— Mais ça fait mal quand même.
— Je sais ça aussi.Nous sommes tombées dans les bras l’une de l’autre,mêlant nos larmes et notre désespoir.
— Promets-moi que tu vas me texter tous les jours. Et que tu vas venir me visiter souvent.
— Promis. Je l’ai serrée contre moi de toutes mes forces. Je savais que malgré toutes les promesses, malgré ce lien que je croyais indestructible entre nous, ma meilleure amie commençait déjà à s’éloigner de moi.
