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Citation de Cielvariable


Je bouillonne de rage. Je prends à peine le temps de sonner à la porte et j'entre comme une tornade. Pascal est assis à la table de la cuisine devant un livre de maths. La porte n'est même pas encore tout à fait fermée quand je commence mon discours.

-Pascal Dumont, si tu penses que je vais te laisser faire, tu te mets le doigt dans l'oeil jusqu'au coude! D'accord, le trois quarts de ton monde a lâché, mais as-tu pensé à ceux qui restent? À Alain et Jean-François, qui travaillent comme des malades pour ta musique? À Julie, qui sue sang et eau pour monter tes chorégraphies, et qui a dit qu'elle resterait même si Ariane et Chloé ne dansent plus avec elle? Et moi! As-tu pensé à moi? Je ne voulais rien savoir de jouer Alice, et j'ai accepté pour te faire plaisir, pour qu'on puisse continuer! J'aurais cent fois mieux aimé danser avec les autres, mais je n'ai pas pensé à ce que je préférais: j'ai pensé à ce qui serait le mieux pour tout le monde! Et tu viens me dire que tu rejettes tout ça? IL N'EN EST PAS QUESTION!

Comme il faut bien que je reprenne mon souffle à un moment ou à un autre, je m'arrête quelques secondes. [...] Derrière le comptoir de la cuisine, un mouvement attire mon attention. Une femme s'approche, me sourit et me tend la main.

-Bonjour! Je suis la mère de Pascal.
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