Théâtre du Peuple - Bussang

Hautrupt et Basrupt sont deux villages dont les habitants sont en guerre depuis toujours.

Pourtant un jeune homme de Hautrupt est amoureux d'une jeune fille de Basrupt.

Une nuit, deux contrebandiers, en guise de signal convenu, retournent la tête de la statue qui marque la frontière entre les deux bourgades.

C'est la provocation qui met le feu aux poudres.

Les deux villages se montent l'un contre l'autre mais, la querelle finit par s'apaiser et les deux tourtereaux peuvent, alors, convoler, en de justes et belles noces....

"C'est le vent" est une comédie villageoise.

Écrite et mise en scène par Maurice Pottecher, elle a été représentée pour la première fois, le 25 août 1901, sur la scène du Théâtre du peuple", à Bussang.

Bien ancrée dans la tradition du "Théâtre du Peuple", elle comporte de nombreux figurants, une trentaine, et raconte une histoire populaire truffés d'épisodes burlesques joués par des personnages truculents.

"L'héritage" est une tragédie rustique qui prend son inspiration dans les expériences du "théâtre libre" d'André Antoine. Comme lui, scrutant le réel, attentif à la vie, elle s'efforce d'être fidèle à la réalité.

Claude Rommin vit pauvrement au côté de Sidonie, une épouse acariâtre, dévote et avare.

Ruminé par les regrets de n'avoir pas reconnu un fils naturel qui lui était né avant son mariage, il est devenu alcoolique.

Un jour Henri, le fils tant regretté, réapparaît. Il recherche son père.

Sidonie, par haine et cupidité, fait passer le jeune homme pour un voleur et un assassin aux yeux de l'ivrogne qui, après l'avoir tué, met finalement le feu à la ferme qui s'écroule sur eux...

Lors de la création de la pièce, en 1900, le réalisme est tel que l'incendie de la ferme, sur scène, manque de se propager au théâtre tout entier.

"L'héritage" est la sixième pièce du répertoire du Théâtre du Peuple.

C'est un drame très classique qui se déroule en un seul lieu et en un seul acte, bien qu'il soit divisé à la représentation en trois parties.

C'est une pièce solide, bien charpentée, belle et poignante.

"Chacun cherche son trésor" est une comédie en trois actes et quatre tableaux, écrite et mise en scène par Maurice Pottecher. Elle fut représentée pour la première fois, à Bussang, dans le cadre du Théâtre du Peuple, le 15 août 1899.

Le sacristain Chapechatte traînant derrière lui une réputation de sorcier, sent le souffre. Il convoite la femme de Fortuné Laprague, un fermier qu'il compte duper en lui faisant apparaître le diable.

Arrive dans le village et sur la scène un prince atteint de langueur, il cherche un homme heureux qui pourrait le guérir.

Ambroise, le vieux sabotier, accompagné de quelques jeunes du village, veut organiser une résistance contre l'influence de Chapechatte, maudit sorcier dont Fortuné prend la mesure de la duplicité lorsqu'il le surprend en train de courtiser sa femme.

Au bout du compte, chacun trouve son trésor.

Fortuné recouvre la raison, Madeleine son mari, et le prince l'homme heureux qu'il cherchait désespérément....

La répétition générale, effectuée en représentation nocturne, sous la lueur fantomatique de la lune, transporta ses heureux spectateurs dans une atmosphère féérique.

Le Fantastique fait son entrée au Théâtre du Peuple.

Romain Rolland, le 19 août 1899, à la suite de cette représentation, écrira dans "le Journal des Débats" :

"Je crois qu'il faut faire grande attention à ce petit coin de France : il a pris une initiative féconde et hardie ... En entrant franchement dans les voies démocratiques, en se faisant la parole du peuple, le Théâtre de Bussang a conquis dès à présent sa place dans l'histoire de notre littérature".

"Macbeth", après "Le médecin malgré lui" de Molière, est la deuxième pièce du répertoire montée, à Bussang, sur la scène du Théâtre du Peuple.

Il s'agit d'une adaptation, traduite en prose par Maurice Pottecher lui-même.

Ce drame, d'une mise en scène assez sophistiquée et joué par une cinquantaine de comédiens, se compose de dix-huit tableaux.

Il fut représenté le 15 août 1902.

Je n'ai pas pu, malheureusement, malgré de longues recherches sur la toile me procurer ce texte mais je ne désespère pas...