La mesure de ma jeunesse - le printemps de ma vie - , je l'ai partagé entre cet obscur sanctuaire intérieur et son cruel extérieur, semé des pièges de l'ennemi impitoyable. Les mâchoires souriantes à belles dents de l'ignorance et du préjugé étaient grandes ouvertes et j'étais leur proie malheureuse. Car elles guettaient à la maison et à la ville. Que ce soit la nuit ou le jour, les seules chosent qui émergent de mes années de croissance furent le claquement du piège et la cisaille du collet.