La mer d’ébène au pied du phare
Pour une Ondine en habit noir
Vient essuyer ses pieds d’écume,
Ignorant les cornes de brume
Étouffée sous le linceul noir,
Étalée sans bruit sous la lune.
Goudronnée comme ces trottoirs
Où les maquereaux font fortune,
Les Sirènes ont vomi ce soir
Tout ce qu’il leur restait d’espoir.
J’y suis allé tremper ma plume,
Jamais marée ne fut plus noire
Et en plus j’y ai chopé un rhume