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Critiques de Tirtza Arbel (6)
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Une saison en mariage

Que c'est dur d'être femme ! Divorcée, le mari se fait accompagner à la gare et disparaît. Ni vu, ni connu, en fin presque. Elle reste avec trois filles dont l'aînée rebelle a vingt-trois ans. Trois filles qui sollicitent d'elle amour et attention, le père étant indifférent ou absent et finalement parti. Beaucoup d'émotions dans ce récit, qui malheureusement sont anéanties par une prose qui n'est pas à la hauteur . Aucun style, aucun rythme. L'éditeur dans un commentaire dit qu'il a été ému par la musicalité du texte, moi qui suis mélomane, je suis curieuse de savoir comment un texte si fade si ouaté peut en avoir une. J'ai trouvé aussi l'attitude de l'écrivaine ambigüe envers Israel et la société israélienne ("tous des voleurs dans ce pays", " que fais-je donc ici dans ce pays de malheur"), les religieux, le système du kibboutz....Certains passages sont très bizarres comme la psy qui fait raconter la vie sexuelle de la mère devant sa propre fille ado qui est en consultation, ou quand elle déballe ses quatre vérités assez cruelles au mari devant leur petite fille. Et pour finir des personnages fort peu sympathiques, peu attachants.

Une histoire triste et pénible à lire qui sent le vécu , qui ne m'a nullement emballée sous aucun point de vue. Je dirais que pour la première fois un livre de la Littérature israélienne dont je suis une passionnée, me déçoit. Je conseille à l'éditeur de lire Mira Maguen, dont les sujets sont similaires et voir l'abysse entre ses livres et celui-ci.

Je remercie les éditions Accro et NetGalleyFrance pour l'envoie du livre.

#UneSaisonen mariage#NetGalleyFrance

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Une saison en mariage

Lorsque j'ai postulé pour ce roman, parmi d'autres, lors de la dernière Masse Critique littérature, je souhaitais faire connaissance d'une auteure qui m'était totalement inconnue ainsi qu'approfondir ma découverte de la littérature israélienne, entamée avec le très beau "Douleur" de Zeruya Shalev.

Israël, Tibériade. Anna, la cinquantaine, enseignante de français, mariée depuis 30 ans à Manuel, architecte, trois filles, subit sa vie et traîne son mal-être. Les relations avec sa fille aînée, Sarah, 23 ans, sont excessivement conflictuelles depuis toujours : Sarah a toujours rejeté sa mère, lui montrant de l'hostilité, la traitant de sorcière. Anna en souffre terriblement comme elle souffre de ce qu'est devenu son couple; son mari lui est devenu étranger, la rancœur s'est accumulée et elle a la sensation d'étouffer en sa présence. Et puis, un soir, elle se découvre une boule dans le sein générant en elle une inquiétude à laquelle son mari reste indifférent.

La maladie la conduit à établir des priorités dans sa vie, à faire des choix sans cesse repoussés pour se recentrer sur l'essentiel. Elle quitte son mari, renoue avec sa fille aînée et s'éloigne définitivement de Ruth, qu'elle croyait son amie mais qui est égoïste, autoritaire et traître à leur amitié.

Le roman est centré sur le personnage d'Anna, qui semble être autobiographique puisque, comme l'auteure, elle a émigré en Israël à 19 ans et y enseignait le français. L'écriture est magnifique, le personnage d'Anna est profondément humain mais cela n'a pas suffi à me faire aimer ce roman.

En effet, j'ai été gênée, à la fois par le fond et par la forme. Sur le fond, ce roman et les personnages d'Anna et de Sarah sont empreints d'une exaltation dans la peine comme dans le bonheur que j'ai ressentie comme exagérée et qui m' en a tenue à distance. Sur la forme, les dialogues sont noyés dans les paragraphes descriptifs, sans ponctuation qui les indique ou qui permet de comprendre qui s'exprime. Les temporalités sont changeantes avec de fréquents retour en arrière mais là également, sans indication. J'ai assez souvent perdu le fil narratif, obligée de revenir en arrière pour comprendre, atténuant ,par là, le plaisir de la lecture et le ressenti des émotions.

Néanmoins, je suis heureuse d'avoir découvert Tirtza Abel et sa très belle écriture; j'en remercie Babélio et les éditions Accro, que je découvre également et à laquelle j'adresse une question concernant le titre si, par hasard, quelqu'un de cette maison me lisait : pourquoi une majuscule à "Saison" qui est précédé de "Une" et devrait théoriquement ne pas en porter?
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Une saison en mariage

J'ai reçu ce roman dans le cadre des Masses Critiques et je tiens d'ailleurs à remercier Babelio et les éditions Accro pour cela.

Quand j'ai sélectionné ce livre, j'ai été intriguée par l'histoire, celle a priori d'une femme qui découvre qu'elle a un cancer du sein, et qui a première vu n'a pas l'air soutenu par son mari.

J'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire dès les premières pages... Je n'ai pas particulièrement aimé que les dialogues soient fondus dans le texte comme c'était le cas, cela rendait la lecture lourde, brouillon et me faisait perdre le fil. J'ai trouvé la plume différente de ce que je lis habituellement et j'avoue ne pas avoir accroché.

Je voulais découvrir l'Israël à travers ce récit, mais cela ne m'a pas fait rêver.

Je n'ai pas non plus particulièrement aimé Anna, ni sa grande fille Sarah avec qui elle entretient une relation conflictuelle.

Honnêtement, j'ai passé plusieurs passages car rien n'est accrocheur dans cette histoire, ce qui en fait une déception.
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Une saison en mariage

Je ne connaissais pas du tout l'auteure quand je me suis lancée dans cette lecture. J'ai beaucoup aimé l'histoire d'Anna qui se retrouve du jour au lendemain à faire face au cancer, avec en même temps un mari qui l'abandonne dans la maladie.

Cette histoire reste malheureusement intemporelle, et à toujours autant de résonnance avec notre époque.

Très bonne surprise et lecture, je recommande vraiment cette lecture!





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Une saison en mariage

Envie d'une expérience de lecture, comme on parlerait d'une expérience de goût ? Lisez Une saison en mariage, de Tirtza Arbel.

En tant que lecteurs, nous ne sommes point passifs. Si la prose d'un auteur ne s’immisce pas sous notre peau, nous refermons le livre. Une saison en mariage m'a non seulement tenue en haleine (dramaturgie implacable) mais davantage: j'embarquais aux côtés de l'autrice pour respirer le même air qu'elle. Arbel me transfusait le rapport avec sa fille aînée, son lien avec le paysage d'un lac, son agacement matrimonial. Cet air que je respirais doublement m'était permis par l'écriture même. Une écriture traçant le réel. Des mots laissant toute place aux mouvements, aux arrêts sur image, aux paroles giclant des bouches.

Le génie de l'autrice est qu'elle ne retient pas. Elle égraine le pouls du monde. Dans les lettres formant les mots, circule le sang. Ça vous prend aux tripes, c'est radical, c'est doux, c'est définitif. Une femme assume ses contradictions, ses désamours, sa violence. Le résultat est suave. L'écriture vous saute à la gorge sans crier gare. Elle dit, cette écriture : continue de respirer, ce n'est pas tout, amarre ton regard aux lettres.

Nous ne pouvons qu’emboîter le pas à cette rage, que l'écriture légitime. « Sarah, aveuglée de soleil, penchée sur la barre du garde-fou, éclate d'un rire brisé qu'elle déverse, par saccades nerveuses, dans le vide ». Envie d'une expérience de lecture ? Jetez-vous dans Une saison en mariage.
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Une saison en mariage

Anna vit en Israël. Anna est mariée à Manuel. Anna est maman de 3 filles. Anna est une femme.

Dans ce livre, Tirtza Arbel nous dépeint le portrait d'une femme avec ses doutes, ses envies. Avec ses qualités et ses défauts. Avec ses forces et ses faiblesses.

J'ai bien aimé ma lecture. Je m'attendais à ce qu'elle dégage beaucoup plus d'émotions, à vibrer avec le personnage. Ce récit est une tranche de vie d'une femme adulte. C'est un récit intemporel. Si j'ai bien compris, l'autrice est décédée en 1989 et pourtant, ce récit, pourrait tout à fait avoir été écrit aujourd'hui.

Ce fut une belle découverte que ce soit de l'auteur ou de la maison d'édition.

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