Tobias Aeschbacher

Vous êtes fan de Tarantino? Vous aimez les histoires cyniques et l'humour bien noir ? Alors plongez dans cette bande dessinée, vous ne serez pas déçus!



Il suffit qu'une bande de petites frappes partent à la recherche d'une urne volée pour que tout un immeuble soit sans dessus dessous! On entre alors dans l'intimité de chaque appartement pour découvrir un couple d'anciens très amoureux, un cultivateur de cannabis, des petits bandits, un chat ... et des cadavres à gogo!



Dans une ambiance complètement dingue, les imprévus s'enchaînent et laissent le lecteur complètement étourdi, face à l'absurdité des situations qui ont tout de même le mérite de nous montrer combien la bêtise et l'immoralité ne mènent nulle part, si ce n'est vers un massacre!



J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman graphique, qui vous fera rire, c'est certain! Alors? Tenté?
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Une goutte de fiction pulpeuse, un zeste d’humour absurde et une flopée de personnages bien grotesques. Mixez le tout, ajoutez-y une sauce suisse allemande et vous obtiendrez une première œuvre délicieusement macabre. Avec On va tous crever, Tobias Aeschbacher nous régale pour ses débuts d’auteur publié.
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Empruntant à un film tel que «Pulp Fiction» sa narration non linéaire, Aeschbacher a planché durant six longues années sur cette odyssée tragicomique implacable. On valide ce coup d’essai diabolique et renversant.
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Bienvenue dans une BD qui aurait pu être imaginée par Quentin Tarantino ! Certaines pages ont vraiment l’esprit Pulp Fiction par l’absurdité des situations qui devraient être dramatiques mais ne le sont plus : un résumé ici de ce qui s’appelle se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Et c’est tout un immeuble qui est décimé, bon... l’immeuble n’abrite pas que des enfants de chœur... mais quand même !

Trois malfrats partent à la recherche d’une urne funéraire, volée malencontreusement et offerte par une paumée à sa voisine.



Le trio de tueurs commencant par la voleuse et son mec, deux jeunes escrocs amoureux qui s’apprêtent à se partager un tas de billets raflés dans les sacs des vieux, notamment celui qui contenait l’urne, le trio chercheur de cendres leur tirent les vers du nez... entre autres. Deux des trois resteront sur le carreau. Et le dernier passe d'appartement en appartement.

Et c’est le début du carnage, le vieux proprio dit « tonton », amoureux de la voleuse, pervers sur les bords, le couple attendrissant de retraités qui offrent des parts de gâteaux, les deux ados déglingos, cultivateurs de cannabis dans leur appartement, causant de fréquentes coupures de courant dans tout le bâtiment... le voisin manifestement tueur à gages qui tente d’arrêter le massacre...

Et un chat roux qui déambule au milieu de tout ça !



C’est le premier roman graphique, nouvelle façon d’appeler une BD, du suisse Tobias Aeschbacher, qui a tout fait : les dessins et les textes. De l’humour noir, des personnages qui pourraient être attachants s’ils n’étaient pas sacrément cons. C’est drôle, cynique et totalement décalé.


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Si vous aimez les histoires loufoques et déjantées arrosées d’une bonne dose de sang, cette BD est pour vous.

Tout commence par le vol d’un sac qui contenait une urne avec les cendres d’une femme, femme qui est la défunte mère d’un gars peu recommandable qui aime jouer de la gâchette. Évidemment, il va essayer de retrouver les voleurs. S’ensuivent toute une série de péripéties dont je ne vous dirais rien pour ne pas gâcher. Toute l’intrigue est concentré dans un immeuble où les numéros des appartements n’ont aucun sens et où l’électricité ne cesse de sauter. Les habitants sont tous plus timbrés les uns que les autres, et chaque chapitre s’achève dans un bain de sang. Mais bizarrement, c’est plutôt drôle. En tout cas, si vous aimez les ambiances grand guignolesques à la Tarantino.