En gravissant les échelons de sa carrière, jusqu'au sommet, il avait noté tout ce qui devait changer, sans jamais se rendre vraiment compte des difficultés que cela représenterait. Son pouvoir n'était pas celui qu'avait eu Staline. Ses prédécesseurs les plus récents y avaient veillé. A présent, l'Union soviétique était moins un navire à piloter qu'une gigantesque bureaucratie qui absorbait et rejetait l'énergie et ne vibrait que sur sa propre fréquence d'inefficacité.