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Citation de rkhettaoui


D’abord, la corde comprima les veines jugulaires, puis les carotides plus profondément enfouies dans la chair. Le flux sanguin qui irrigue le cerveau s’arrêta, toute activité cérébrale cessa. Le cerveau se mit à enfler, les yeux de Mahmud se révulsèrent, sa langue sortit, sa bouche s’ouvrant et se refermant tandis qu’un gargouillement étouffé provenait des profondeurs de sa gorge enserrée.
Le voyant continuait de scruter Mahmud, et la corde de se resserrer autour de son cou.
La douleur.
Mahmud ne savait pas qu’une telle douleur pouvait exister. Les minutes s’écoulèrent telles des siècles, des milliers d’années. Mahmud cessa de balancer les jambes, et ses bras pendirent mollement le long de son corps.
Il venait de pousser un dernier souffle rauque au fond de ce sous-sol aux murs de briques blanches tachées, dissimulé dans les tréfonds de la ville.
La lumière rouge s’éteignit.
Sur le mur, les jeunes filles souriaient.
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