AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Shaarilla


- Au fond, on s'en tape d'où il vient le mioche ! Ce que je veux savoir moi, surtout, c'est : qu'est-ce qu'on fait ?
Le sourcil parfaitement épilé s'arrondi à nouveau, railleur, nettement railleur :
- "On" ?
- Ouais, bon, vous m'avez compris, bougonne Alphonse. Il peut pas rester là ! Vous comprenez, on a une vie, Tafa et moi. On peut pas pouponner !
- Et ?
Alphonse sent bien qu'elle voit où il veut en venir, mais qu'elle ne l'aidera pas le moins du monde à y arriver :
- C'est plutôt pour une frangine, 'voyez ?
- Ne pas avoir de vie ?
Elle rigole franchement là.
- Mais vous comprenez bien ce que je veux dire, bordel !, rugit-il, et comme le sourcil s'arrondit encore à la sortie du juron, il reprend d'un ton plus mesuré : on n'est pas qualifiés, Tafa et moi !
- J'entends bien, se moque Deborah. Pourtant, jusque-là il me semble que vous vous êtes bien débrouillés tous les deux...
- C'est pas la question, grommelle-t-il. On est pas plus manchots que d'autres, non plus. Faites pas semblant de pas comprendre.
- Oh, je comprends fort bien que vous essayez de me refiler le bébé, si j'ose dire ! Mais il n'en est pas question mon cher. J'ai passé l'âge de prendre en charge le résultat des fredaines d'autrui depuis belle lurette.
Alphonse se décompose. Son plan lui avait paru parfait, il remettait le problème entre des mains compétentes et il s'en lavait les siennes. Apparemment, c'est foutu. Il s'effondre à son tour sur un bidon, pour un peu il sangloterait, mais du diable s'il se laisse aller devant Elle !
"Le Sceau d'Alphonse"
Commenter  J’apprécie          00









{* *}