Une auteure que j'aime bien mais pas son meilleur roman.
Baltimore en 1940, le roman commence par la rencontre entre Michael Anton et sa future épouse Pauline. Michael travaille dans l'épicerie familiale. A cause d'une blessure lors de manoeuvres il ne fera pas la guerre. Le roman retrace la vie du couple sur une cinquantaine d'années : arrivée des enfants, déménagements, disputes plus ou moins graves et joies et peines d'une famille.
Une lecture pas désagréable mais pas passionnante non plus. Enfin, c'est juste mon avis.
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Ce n'est pas un livre vers lequel je me serais dirigée de moi même. Mais je participe à un groupe de lecture et "Un mariage amateur" était le livre à lire pour notre prochaine rencontre.
C'est un livre qui se lit vite et facilement. Les longues ellipses entre chaque chapitre peuvent surprendre, puisque on passe souvent plusieurs années d'un coup, mais Anne Tyler a organisé cela de telle façon que l'on ne soit pas trop perdu. Soit le chapitre suivant mentionne une année, ou bien l'âge de l'un des personnages, si bien que l'on s'aperçoit vite du temps écoulé. Cela m'a déstabilisé sur les premiers chapitres, mais ensuite, je me suis habituée.
Je ne peux pas dire que je me sois attaché aux personnages. Je les trouvais parfois bien puérils dans leurs réactions. Mais la psychologie des personnages est bien rendue.
Pourtant à plusieurs reprises, j'ai eu envie de les secouer pour qu'ils changent d'attitude...finalement, Michael et Pauline restent deux personnes que j'ai eu beaucoup de mal à cerner...
Ce n'est pas un roman d'action, c'est simplement l'histoire d'une famille des années 40 aux années 2000. Une petite histoire dans la grande Histoire des Etats-Unis (Pearl Harbor, les années hippies...).
Je n'ai pas regretté ma lecture.
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"Un mariage amateur", c'est tout simplement l'histoire d'un couple comme beaucoup d'autres, sauf que celui-là, on va le suivre sur toute une vie. La jolie rencontre, le beau mariage, les merveilleux enfants, oui mais Anne Tyler ne s’arrête pas là. Elle invite le lecteur a suivre Pauline et Michael bien au delà du happy end à l'hollywoodienne, dans leur vie de tous les jours comme dans leurs grands moments, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare...
Cette saga familiale est plutôt agréable à lire et le fait que l'on suive les personnages sur plus de cinquante ans implique immanquablement que les connaissant si bien, on fini par s'attacher à eux. Cela dit, j'ai trouvé l'intrigue (si on peut parler d'intrigue!) plutôt molle et je me suis ennuyée à plusieurs reprises. C'est un petit roman sympathique mais sans plus. Autant j'ai vraiment apprécié d'autres roman d'Anne Tyler, autant je ne recommanderais pas celui-ci...
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Michael et Pauline se sont croisés, un beau jour de 1941, au cours de la parade accompagnant la déclaration de guerre des États-Unis au Japon. Dans l'enthousiasme général, mais surtout pour séduire cette jolie fille au manteau rouge qu'il a remarquée au premier coup d'œil, Michael va s'engager dans l'armée de terre. L'opération séduction est un succès total, et le mariage suivra lorsque notre vaillant pioupiou s'en reviendra de guerre (en fait de guerre il n'aura connu que les manœuvres en Californie), avec une blessure au bassin qui le laissera claudiquant le restant de sa vie. L'épicerie familiale, dans le quartier "polak" de Baltimore, au-dessus de laquelle s'installe le jeune couple, va accaparer Michael et laissera vite sa femme insatisfaite. Au fil des chapitres successifs, chacun décrivant une étape cruciale de leur vie, le récit accompagne sur une cinquantaine d'années ces deux êtres "mal assortis", qui de disputes en réconciliations vont petit à petit finir par construire un véritable foyer. Leur histoire, c'est celle de tout un chacun, et le talent de l'auteure est de nous rendre attachants tous les personnages de cette saga familiale. Une fine analyse de l'amour (et de ses ratés), un message humaniste sans prêchi-prêcha, et un sacré bon moment de lecture...
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Deux histoires différentes qui se laissent lire.... La 1ère se déroule dans une immense demeure et rappelle l'atmosphère des "hauts de Hurlevent", dans un univers semi fantastique sur fond d'histoire d'amour et petite intrigue policière. La seconde, plus rythmée nous emmène au sein d'un cabinet de gardes du corps et interventions en tous genres, où il est question d'une terrible vengeance qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Là aussi, l'esprit romanesque de l'auteur apporte une touche d'amour, qu'on a pressentie dès le début. Un bon moment de détente. Ma préférence va au 1er récit, plus mystique et moins violent.
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