Umberto Galimberti

J'ai découvert ce livre en cherchant des biographies. Ces portraits présentent plus la pensée des personnes citées que leur vie, faisant ainsi de cet ouvrage une initiation à la philosophie.

L'éditeur le propose pour des 9-12 ans, mais il convient aussi à des adultes qui voudraient découvrir ce sujet en sachant tout de même que l'auteur s'adresse au lecteur en le tutoyant et que les exemples et comparaisons (expliqués avec simplicité) relèvent du monde de l'enfance.

En terme d'organisation, chaque double page est conçue sur le même modèle : texte sur la page de gauche, portrait peint sur celle de droite.



Le texte est composé de :

- un titre : résumé ou point marquant sur le philosophe

- le nom du philosophe

- un texte explicatif sur la pensée du philosophe (partie la plus longue) à partir d'exemples concrets

- une mini-biographie (2 à 3 lignes) qui précise les métiers du protagoniste, ses dates de naissance et décès éventuel, ainsi qu'un résumé de sa pensée

-"raisonne avec…” : une question posée au lecteur pour l'amener à s'interroger



Ces portraits sont précédés d'une préface de 13 pages d'Umberto Galimberti qui s'intitule “Pourquoi un livre de philosophie pour enfants ?” , là encore, l'auteur s'adresse à l'enfant mais c'est un peu plus compliqué à comprendre que les portraits.

Un bel ouvrage pour s'initier à la philosophie tout en acquérant une culture générale.


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J’ai lu ce livre parce que, premièrement, la philosophie est ma passion et, deuxièmement, je m’intéresse aux phénomènes sociaux et éthiques. Je trouvais ce livre intéressant parce qu’il aborde le nihilisme chez les jeunes et tente de donner une explication aux comportements de certains jeunes qui « expriment » une souffrance que ce soit par : l’usage de drogues, des comportements violents, la recherche de sensations extrêmes ou un comportement suicidaire. L’auteur veut comprendre le sens du « vide intérieur » que vivent ces jeunes ce qui est un phénomène courant et, à la fois, troublant.

Dans ce livre, j’ai apprécié la profondeur de l’argumentation. L’auteur, qui est également un enseignant en philosophie et en psychologie à l’Université de Venise, entre dans le vif du sujet en abordant aussi des études psychologiques et des histoires de cas ou d’événements qui ont fait la une des journaux. C’est intéressant puisque cela nous aide à comprendre l’ampleur de certaines analyses et de certains propos. Il y a donc un aspect concret et pratique au sein de cette lecture très théorique.

Un autre aspect que j’ai apprécié, au niveau de la structure du texte, est la séparation des chapitres et des sections. Ce type de lecture peut devenir lourd, j’ai donc apprécié le fait que chaque section est divisée en sous-section ce qui permet de lire des parties plus brèves et de prendre des pauses entre chaque thème ou sous-thème. Également, cela permet de décortiquer chaque facette plus aisément et facilite l’analyse.

L’aspect que j’ai le moins aimé a été concernant la section sur l’usage et l’abus des drogues. En fait, je trouvais que l’auteur décortiquait trop chaque type de substances. Personnellement, j’aurais traité les drogues dans leurs ensemble et non : l’héroïne, l’ecstasy, la cocaïne, etc. Les détails de chaque drogue m’ont perdu et j’ai fini par sauter cette section pour continuer à lire le reste de son propos.

Citant aussi bien Nietzsche que Dostoïevski et les Beatles, l'auteur passe en revue toutes les modalités de ce sentiment.
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