Ute Ehrhardt

Aucune décision n'est bonne à cent pour cent. Les gouvernements eux-mêmes ne sont souvent élus qu'à une courte majorité. Nous l'acceptons difficilement lorsqu'il s'agit de notre vie privée ou professionnelle. Et pourtant, le principe qui régit les actions est partout le même: il faut peser le pour et le contre, et faire son choix.

Des sondages réalisés aux États-Unis montrent que la cote des candidates au mariage est inversement proportionnelle à leur niveau de salaire et à leur degré d’autonomie financière.

Les femmes doivent trouver des camarades de lutte.
Les femmes doivent chercher l’appui et le soutien de ceux qui veulent vraiment faire bouger les choses. Et prendre conscience que même leurs meilleures amies n’y sont pas forcément prêtes, quoi qu’elles en disent.
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On résiste mieux quand on se soutient et s’encourage mutuellement.

Toutes celles qui renoncent en souriant à exprimer leur opinion et à poser clairement leurs exigences, celles qui espèrent obtenir par des moyens subtils ce qu’elles n’osent pas revendiquer franchement ruinent leur estime de soi. Elles fragilisent leur position sociale et retardent l’avènement de l’égalité des sexes. Il ne sert à rien de posséder sur le papier un droit dont on ne fait pas usage.

Chacun de nous est réceptif à ce qui confirme sa vision des choses et qui devient pour lui la seule réalité. Les êtres humains perçoivent facilement et avec netteté ce qui correspond à leur attente. Mais ils s’empresseront d’oublier ce qu’ils n’attendaient par et qui va à l’encontre de leurs idées.

L’impuissance acquise dans l’enfance est d’autant plus néfaste qu’elle étouffe dans l’oeuf toute motivation à apprendre et à résoudre soi-même ses problèmes.

Savoir dire non est la première étape de la métamorphose de la gentille fille en méchante.

Deborah Tannen décrit une expérience portant sur la prise de parole au sein d’un groupe mixte. Bilan de l’expérience : les interventions des femmes duraient de trois à dix secondes, celles des hommes de onze à dix-sept secondes. L’intervention féminine la plus longue était d’une durée inférieure à l’intervention masculine la plus courte.

Il est faux de penser que l'indépendance condamne à la solitude!

En résumé, la probabilité d’être victime d’un acte de violence est d’autant plus forte que l’on donne par son allure et ses gestes l’impression d’être anxieux et désarmé, et que l’on s’y attend plus ou moins.