Avec humour et insolence, Astrid Lindgren défie le classique livre pour enfants d'autrefois et sa vision pédagogique de l'enfant considéré comme un être malléable. La vie de Fifi a d'ailleurs été difficile à avaler pour certains milieux pédagogiques conservateurs. Plus qu'une enfant, Fifi est un boute-en-train qui personnifie tous les désirs de l'enfance. Elle incarne une irrépressible vitalité, elle allie le rêve de liberté à la volonté de puissance et de révolte, et retourne les armes des adultes contre eux-mêmes. Au fond, elle questionne la société et ses normes, et les trois livres de Fifi Brindacier peuvent très bien se lire comme une satire”. - analyse donnée par la Suédoise Boel Westin in La littérature enfantine de Suède, Institut suédois, 1991, pg 25