C’est en Italie que j’ai commencé à dire : « Belle personne », qui existait en français, puisque Morand regrette sa disparition, et qui revient aujourd’hui. La bienveillance y est perçue comme une qualité et a bon cours. « Essere un bravo ragazzo » est un compliment, tandis que, pour nous, dire de quelqu’un qu’il est un brave garçon a quelque chose de condescendant. Il n’y a qu’en France où le mot gentil est dépréciatif, où il inspire commisération et mépris.