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Citations de Veronique Thery (5)


Veronique Thery
- Après la guerre de Troie, Zeus décida qu'il valait mieux quitter la terre. Les hommes n'avaient plus aucune confiance dans les dieux, qui s'étaient battus comme des chiffonniers, sans respecter la moindre règle. Il rencontra les dieux des autres royaumes Osiris, Thor, Ganesh et beaucoup d'autres. Dans chacun de ces royaumes, de tels conflits avaient eu lieu. Ils décidèrent de créer le royaume de l’Olympe, que nous nommons Olympie, et d'emmener avec eux des hommes et des femmes, qui leur étaient restés loyaux.
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Veronique Thery
Ils avaient perdu la raison ! L'accuser de sorcellerie, alors qu'il n'avait cessé de les aider ! A ce moment, il se souvint : ils avaient agi de la même façon avec la fée : des siècles de bonté et ils l'avaient torturée et brûlée ! Soudain, il comprit mieux la colère de Jana et son désir de vengeance. Il se tourna vers le lutin, qui, à sa grande surprise, ne souriait plus. Au contraire, des larmes semblaient envahir son regard et ses lèvres tremblaient :
- N'aie pas peur, Pixy ! Ils ne te feront rien. Je te protégerai...
- C'est aussi ce qu'avait dit la fée : ils ne nous feront pas de mal ! Mais, ils m'ont tellement fait souffrir !
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Veronique Thery
Le géant se leva et entrouvrit sa porte. Ils virent un animal efflanqué se faufiler à l'intérieur. Vu l'état lamentable dans lequel il se trouvait, il était difficile de reconnaître un chien : squelettique, le corps recroquevillé comme s'il avait été battu à mort, couvert de boue et de ronces qui collaient à une multitude de plaies.
- Par tous les dieux, où est-il encore allé se fourrer ? tonna Cernunnos. Maudit sac à puces !
- La pauvre bête est mal en point, s'apitoya Bully. Tiens, petit, mange ce beau gigot.
L'animal l'ignora.
- Je te l'ai dit. Il ne mange jamais. A mon avis, il n'en a plus pour très longtemps... Mais, que fait-il ?
Le chien venait d'apercevoir Maxime et, sous leurs yeux stupéfaits, il se redressa et se dirigea vers lui en remuant la queue en tous sens.
- Par mes cornes, on dirait qu'il te reconnaît ! Eh, non, mais regardez !
Maxime n'en revenait pas. Dès que l'animal était entré dans la chaumière, il avait senti son cœur s'emballer et une étrange énergie l'habiter. La dernière fois qu'il avait ressenti cela, c'était lorsqu'il avait joué de la lyre. Aussi étrange que cela puisse paraître, lui aussi le reconnaissait. C'était comme s'il retrouvait un vieil ami perdu. Il caressa le chien, qui gémissait, éperdu de bonheur.
- C'est incroyable ! répétaient Bully et Cernunnos.
Incroyable, en effet, était la métamorphose qui s'opérait devant eux. Une étrange clarté semblait irradier de Maxime et envelopper l'animal. En quelques minutes, la bête squelettique, blessée et sale se transforma en un chien immense, magnifique, à la robe aussi blanche que la neige la plus pure.
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Veronique Thery
Maxime l'observa, tandis qu'il se retournait vers lui. Tout à l'heure, il avait déjà vécu cette scène, et il s'était évanoui ! Il en avait un peu honte, mais comment aurait-il pu réagir en voyant un authentique... Minotaure face à lui ? Pourtant, même maintenant qu'il était préparé, il frémissait encore. Il ne semblait y avoir aucun doute : des jambes poilues, un torse humain et une tête de taureau surmontée de deux cornes, qui semblaient dessiner un cœur... Ce détail anatomique était plutôt rassurant. D'ailleurs, ce n'était pas le seul : les yeux de la créature, en dépit de ce rouge qui l'avait glacé de terreur, reflétaient une immense tristesse. En fait, rien ne semblait plus vraiment abominable chez lui...
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Prologue
L’ennemi des dieux


La lune rougeoyante éclairait à peine le chemin en pente qui menait au temple d'Apollon. Et, seul le regard d'un sorcier aurait été capable d'y repérer la fine silhouette d'une femme qui s'y hâtait. Ou celui d'un dieu de l'Olympe. Or, c'était bien l'un d'eux qui scrutait les ténèbres et surveillait la progression de la fugitive apeurée. Elle se retournait souvent, craignant de voir surgir les Prêtres qui la traquaient, elle et son précieux fardeau qu'elle pressait contre son sein. Quand elle atteignit, le cœur battant, l'entrée du sanctuaire, elle s'accorda quelques instants de répit afin de reprendre son souffle. Elle en profita pour écarter le linge qui dissimulait celui qu'elle chérissait plus qu'elle-même.
- Ne t'inquiète pas, Maxime ! Je ne les laisserai pas te prendre !
Sa voix douce et chantante ne tremblait pas, malgré la peur qui lui nouait les entrailles depuis qu'elle avait entendu la prophétie de Cassandre : « Les dieux veulent la mort de ton fils ! Ils te le prendront à l'aube de sa septième aurore et ils le jetteront dans le Tartare ! ». Les maudits ! Comment ces Immortels auxquels elle avait voué sa vie entière pouvaient-ils oser vouloir lui prendre son enfant pour le plonger dans la partie la plus odieuse des Enfers, celle qu'on réservait aux assassins les plus abjects ? Jamais elle ne les laisserait faire, dut-elle en mourir !
Un bruit derrière elle la fit se retourner. Elle sortit le poignard sacrificiel qu'elle n'avait jamais utilisé pour ôter la vie à un humain. Elle se savait prête désormais à tuer ses semblables pour protéger son fils. Et, si un dieu surgissait, ses pouvoirs de prêtresse lui permettraient de se battre jusqu'à son dernier souffle.
- Tu n'auras pas à me combattre, Éléa !
La voix musicale apaisa aussitôt la jeune femme. Il avait tenu sa promesse !
- Ainsi, tu doutais de moi !
Il avait pris une apparence humaine comme pour chacune de ses apparitions, mais son visage ne reflétait aucune colère. Il lui souriait avec bienveillance et elle le laissa se pencher pour contempler son enfant.
- Ainsi, c'est donc lui qui effraie tant mes Frères et Sœurs divins ! Comment ce petit être pourrait-il un jour tous nous détruire ?
Comme si le nourrisson l'avait entendu, il se réveilla et se mit à pleurer.
- Es-tu certaine, Prêtresse, de vouloir renoncer à ta vie?
- Je renoncerai à tout pour lui !
- Qu'il en soit fait ainsi !
Il lui fit signe de le suivre et ils se dirigèrent vers un rocher dont la forme ressemblait à un serpent. La prêtresse s'y adossa et le dieu leva les mains dans sa direction. Aussitôt, une musique s'éleva, si belle que même l'enfant cessa de pleurer pour l'écouter. Partout, aux alentours, le silence se fit. Les grillons oublièrent de grésiller et les oiseaux nocturnes se posèrent sur les branches les plus proches. Les arbres eux-mêmes se penchèrent vers la mélodie et les animaux sauvages qui chassaient laissèrent s'enfuir leurs proies. Une lumière dorée était apparue et elle encerclait Éléa et son fils, les berçant tous deux. Et soudain, ils disparurent. La musique cessa et la nuit dangereuse reprit ses droits. Rien n'avait changé et pourtant, rien ne serait plus jamais comme avant...
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