AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Jcequejelis


Rodolphe avait des alliés intellectuels et politiques en Europe. Il adorait la France, ennemie traditionnelle de l'Allemagne. La paix qui avait suivi la victoire allemande en France, en 1870, avait été conçue pour humilier la France pour des générations, comme la victoire de l'Allemagne sur l'Autriche avait humilié l'Empire. « Je serais très heureux d'apprendre de vous quelque chose sur la France », écrivait Rodolphe à Maurice Szeps, alors qu'il était âgé de vingt-quatre ans. « J'ai pour ce pays... de grandes sympathies. Nous sommes redevables à la France d'avoir apporté en Europe les idées et Constitutions libérales. Et partout où des grandes idées se mettront à fermenter, la France aura valeur d'exemple.» Ces déclarations n'auraient pas fait la joie de Bismarck, mais je jeune ennemi de l' « idée prussienne » ne s'arrêta pas là : « Qu'est-ce que l'Allemagne comparée à elle (la France) », poursuit-il, « Rien d'autre qu'un barbarisme militaire prussien, extrêmement développé, un état purement militaire. »

467 - [p. 69]
Commenter  J’apprécie          50





Ont apprécié cette citation (3)voir plus




{* *}