Impressions de Nuremberg
Je n’arrivais pas à avaler une bouchée. Mon estomac lourd d’images, n’aurait rien pu supporter. Mon cœur n’était quasiment pas ému, comme s’il avait cessé de comprendre. Mais mon estomac plein de sollicitude, s’était empressé de le remplacer. Il avait mesuré la portée et compris le langage de toutes ces abominations. Une espèce de silence atomique emplissait mon cœur. Seul l’estomac parlait rapidement – à sa façon.( P.119)