Elle a choisi de partir. J’accepte parfaitement sa décision, et je ne la méprise pas pour autant. Ne pouvant pas assumer ses responsabilités de mère, elle a préféré me laisser à mon père, qui d’ailleurs s’est remarquablement bien occupé de moi. Si elle ne voulait pas rester, à quoi bon la forcer ? En revanche, elle n’a pas le droit de refaire surface dans ma vie comme ça, même si elle est sincèrement inquiète. Ce droit, elle l’a perdu le jour où elle m’a abandonnée. On ne peut pas tout avoir.