Avec leurs lunettes Oakley aux verres irisés, leur air décontracté, leur peau brunie et leur sourire d’une oreille jusqu’à l’autre, Chuck, José, Phil, Jimmy, Buddy, Mallow et Reno avançaient vers moi comme un seul homme. Sur la route jusqu’au campement, on roula assis sur le rebord des vitres baissées en hurlant à pleins poumons notre joie d’être là, décoiffés par le souffle des lavandes et des pierres sèches, réunis sous ce soleil généreux glorifié par le chant des cigales.